INVRAISEMBLABLE.
Patrice Lair, entraîneur des féminines du PSG cette saison ne sera pas présent sur le banc lors de la finale de coupe de France prévue demain. Difficile à croire vous me direz ? Et pourtant, les Parisiennes affronteront bel et bien l’ogre lyonnais sans leur coach. Explications.
Comment a-t-on pu en arriver à une telle rupture ? Retraçons le passage de Lair au PSG. À son arrivée dans la capitale en 2016, l’ancien coach de l’Olympique Lyonnais a de grandes ambitions. Il espère pouvoir rivaliser avec l’OL à l’échelle nationale et installer le Paris Saint-Germain tout en haut de l’affiche au niveau européen. Mais les déconvenues s’enchaînent ; défaite en finale de Ligue des championnes et finale de Coupe de France. Avec pour couronner le tout, une deuxième place de D1 Féminine perdue au profit du MHSC. Conséquence directe : le PSG ne participe pas à l’édition 2017/2018 de l’UEFA Womens Champion’s League. De plus, cette nouvelle saison est marquée par le manque de considération du club pour la section féminine qui agace passablement le tacticien du PSG. L’épisode du Camp des Loges, où les joueuses avaient été invitées à quitter le centre d’entraînement pour laisser place aux jeunes garçons du centre de formation a laissé des traces. Les désaccords entre la direction et le coach se font de plus en plus pesants.
Pressenti à Niort depuis le début du mois, Patrice Lair s’est engagé officiellement avec le club 15ème de Ligue 2 pour deux saisons et vivra sa première expérience professionnelle dans le foot masculin en tant qu’entraîneur.
Alors qu’il reste encore au Paris Saint-Germain une finale de Coupe 
de France à disputer face à Lyon ce jeudi, l’entraîneur de 56 ans ne sera pas présent sur le banc de touche. Opéré en Décembre dernier Patrice Lair posséderait un arrêt maladie pouvant le dispenser du déplacement à Strasbourg. Ses adjoints assureront le coaching lors de l’ultime rencontre de la saison. Une triste fin cet entraîneur arrivé pourtant avec de grandes ambitions dans ce club. Reste à voir s’il sera au moins présent dans les tribunes pour ses joueuses, dans le cas contraire cela s’apparenterait à un réel abandon… Quoi qu’il en soit, les filles du groupe vont devoir faire abstraction de tout ce remue-ménage et faire front toutes ensemble pour enfin obtenir leur premier titre sous l’ère QSI et en finir avec l’hégémonie lyonnaise.
