Il s’agit peut-être du groupe le plus ouvert de ce mondial. Groupe dans lequel se trouve le Champion d’Europe 2017 : Les Pays-Bas.
Invaincu sur ses 8 derniers matchs (6 victoires, 2 nuls), le Canada faisait office de favori contre le Cameroun arrivé troisième de la dernière Coupe d’Afrique derrière l’Afrique du Sud et le Nigéria.
Après trois minutes de légère pression sur leur but suite à deux corners obtenus coups sur coups par les canadiennes, les lionnes indomptables ont montré un fier visage tout au long de la partie. Ou presque. Tactiquement rigoureuses et appliquées, les camerounaises ont posé des problèmes aux canadiennes. Le schéma en 5-4-1 concocté par Alain Djeumfa et la bonne application des consignes par les joueuses à réduit considérablement la capacité de leur adversaire à être dangereux. Petit à petit les africaines ont pris confiance, et ont commencé à se libérer. Les déplacements dans la profondeur d’Onguene ont d’ailleurs posé problème à la charnière canadienne composée de Buchanan et Zadorsky. En fin de compte, sur 90 minutes, le Cameroun n’a été en difficulté que lors de deux d’entre elles. La première fut à la 43ème lorsque Prince a touché le poteau sur son tir dévié par Leuko. La seconde, la 45ème ; fut fatale pour le Cameroun : sur un corner largement évitable causé par le manque de sérieux de Ndoumbouk, le Canada a ouvert le score sur une tactique travaillée à l’entrainement qui a payé (dont vous pouvez retrouver le détail juste ici). Kadeisha Buchanan a imité sa co-équipière en club Wendie Renard, et s’est élevée plus haut que tout le monde pour marquer un but décisif puisque aucun autre n’a été inscrit par la suite. Sans convaincre, comme beaucoup d’autres favoris, le Canada s’impose face à une nation Camerounaise qui aurait clairement mérité le point du nul.
🏟 Stade de la Mosson (Montpellier) : 10 710 spectateurs
⚽ Kadeisha Buchanan 45′ (Canada)
Canada XI : Labbé – Chapman, Zadorsky, Buchanan, Lawrence – Beckie, Schmidt, Scott, Prince (puis Rose 75′) – Fleming, Sinclair©.
Cameroun XI : Ndom – Leuko, Johnson, Manie©, Awona, Tcheno Meffometou – Aboudi Onguene, Yango (puis Meyong 82′), Feudjio, Njoya ajara (puis Akaba 67′) – Ndoumnouk (puis Enganamouit 68′).
L’Argentine hier, a obtenu le premier point de son histoire en Coupe Du Monde. Pour la Nouvelle-Zélande, il s’agissait d’obtenir la première victoire de son histoire dans un mondial. En face, le Champion d’Europe 2017 s’est qualifié en passant par les barrages. Les hollandaises n’affichent pas le même niveau de performance qu’il y a deux ans et ne figurent pas parmi les favoris de cette CDM2019, cependant, elles restent favorites à la qualification pour les huitième de finale dans ce Groupe E.
Dès la première minute de jeu, Martens a mis Bott dans le vent sur un changement de direction. Réaction immédiate de Betsy Hassett qui à la suite de cela est venue doubler la défense avec sa latérale sur chaque prise de balle de Lieke Martens. Malgré la bonne forme de Martens sur les premières minutes, la première occasion chaude a été en faveur des Ferns. Olivia Chance a profité de la perte de balle de Bloodworth pour effectuer un tir puissant du gauche qui a atterri sur la barre de van Veenendaal (11′). La réponse des Bataves fut immédiate, deux minutes plus tard, une tentative de la tête de Miedema après un centre de van Lunteren est passé au-dessus. L’alerte sur le but hollandais a réveillé les Oranje qui ont de suite commencé à enchaîner les séquences de jeu. Après la remise de la tête de Miedema prolongée malencontreusement par une défenseure adverse, Martens sur le reculoir ne peut jouer convenablement le ballon. Sa tête passe au-dessus. En toute fin de première période, Bloodworth manque l’immanquable. Sur un coup de billard dans la surface néo-z, le ballon revient sur Bloodworth qui se déchire complètement au moment de frapper (45′). La seconde période a été pour les Pays-Bas un enchaînement d’imprécisions techniques, notamment au niveau de la dernière passe (van de Sanden 54′, Miedema 60′ etc…). Les Ferns ne se sont pas contentées de défendre, elles ont donné quelques sueurs à la défense des championnes d’Europe qui est apparue un peu fébrile en l’absence d’Anouk Dekker suspendue pour ce match d’ouverture. La double opportunité à la 52ème minute, a vu van Veenendaal écarter le tir taupé et en déséquilibre de Gregorius. Les Pays-Bas auraient pu faire basculer le match à la 66ème si Nayler n’avait pas repoussé la tentative de Miedema sur le centre au premier poteau de van Lunteren. C’est finalement dans le temps additionnel que Jill Roord, entrée en jeu à la 76ème minute, est parvenue à faire sauter le verrou neo-z de la tête après un centre mal repoussé (92′).
Les visages, crispés et agacés du début de seconde mi-temps, ont laissé place aux sourires chez les joueuses d’une Sarina Wiegman que l’on imagine évidemment soulagée mais pas pleinement satisfaite ce soir…
🏟 Stade Océane (Le Havre) : 10 654 spectateurs
⚽ Jill Roord 92′ (Pays-Bas)
Nouvelle-Zélande XI : Nayler – Riley©, Erceg, Stott, Bott – White (puis Wilkinson 74′), Percival, Bowen – Chance, Gregorius (puis Satchell 74′), Hassett (puis Longo 67′).
Pays-Bas XI : van Veenendaal© – van Es (puis van Dongen 71′), Bloodworth, van der Gragt, van Lunteren – Spitse, van de Donk, Groenen (puis Roord 76′) – Martens, Miedema, van de Sanden (puis Beerensteyn 87′).