Après la trêve internationale, le championnat français reprend ses droits.
Début de calendrier compliqué pour Reims qui, après avoir affronté Bordeaux et Lyon, se déplace désormais à Paris. Le PSG, tenu en échec à Bordeaux la journée passée, a à cœur de remporter ce match pour recoller à l’OL, qui comptabilise déjà deux points d’avance sur le club de la capitale.
Paris est très en vue en ce début de match. Après déjà trois alertes en cinq minutes, deux centres contrés de Baltimore (2′ 4′) et un ballon de Diani sauvé sur sa ligne (5′), il ne faut attendre longtemps pour voir Paris prendre l’avantage. Suite à une récupération haute sur un mauvais dégagement de Rapp, Diani voit sa frappe contrée lober la gardienne adverse et faire trembler les filets (1-0, 6′). La réussite qui avait manqué à Paris la semaine dernière contre les Girondines, n’a pas tardé à venir dans ce match. Les parisiennes maîtrisent leur sujet, présentes à la récupération et efficaces dans l’utilisation du ballon. Premier quart d’heure compliqué pour les rémoises qui sont acculées sur leur but face au bloc haut parisien. Paris fait logiquement le break à la 23ème minute, alors que l’on sentait les Rémoises commencer à sortir. Une somptueuse passe de Paredes pour répondre au bon appel de Katoto casse les lignes. La numéro 9 centre à ras de terre, et réalise sa deuxième passe décisive de la saison, pour Nadim qui ajuste (2-0). L’unique mouvement collectif rémois de la première période se termine par un centre de Doucoure (32′) que ne peut reprendre Romanenko. Ensuite, l’excellente Tullis-Joyce ne fait que retarder l’échéance en multipliant les parades (33′ 35′ 38′). La gardienne rémoises, autrice du précédent ADWE, ne peut que s’incliner juste avant la mi-temps sur une combinaison parisienne sur coup-franc. Nadim décale sur Lawrence qui centre pour la tête de Diani (3-0, 44′). Cette dernière inscrit son doublé, et déjà son cinquième but en D1 cette saison. Première mi-temps à sens unique. Reims a subit la domination de son adversaire. Paris a fait le travail avec un quatuor offensif en feu.
En deuxième mi-temps, les visiteuses reviennent sur la pelouse avec plus d’envie, comme demandé par Amandine Miquel. Elles perdent moins de ballons et arrivent mieux a l’utiliser mais sans néanmoins se montrer réellement dangereuses. Les Rémoises mettent de meilleurs ingrédients à leur copie, ce qui ne permet pas aux Parisiennes, dans la gestion, d’enfoncer le score. Avec plus d’agressivité défensive à l’image des deux interventions musclées de Deslandes sur Diani (55′) et Nadim (60′), Reims garde sa cage inviolée (ou presque) dans le second acte. En toute fin de match, Bruun, nouvelle entrante, reprend un centre brossé de Baltimore pour clore le score (4-0, 88′). Imprécises offensivement, les rouges et blanches n’ont pas su revenir au score malgré quelques bons centres (71′, 74′), une frappe lointaine de Gomes qui rase la transversale (79′) ou encore une tête trop timide de Léa Notel (15 ans) pour sa première apparition en D1.
Le PSG a géré son avance en préservant les internationales qui ont beaucoup joué cette semaine. Face à une bien meilleure opposition rémoises, les Parisiennes se sont montrées moins tranchantes en 2MT. L’objectif est atteint, les trois points acquis et la pression est mise sur les épaules lyonnaises.
🏟 Stade Jean Bouin (450 spectateurs)
⚽⚽⚽⚽ Kadidiatou DIANI 6′ 44′, Nadia NADIM 23′, Signe BRUUN 88′ (PSG)
👟👟👟 Marie-Antoinette KATOTO 23′, Ashley LAWRENCE 44′, Sandy BALTIMORE 88′ (PSG)
PSG XI : Endler – Lawrence, Paredes©, Cook, Morroni – Formiga, Luana – Nadim (puis Huitema 77′) ; Diani (puis Simon 78′), Katoto (puis Bruun 69′), Baltimore
SDR XI : Tullis-Joyce © – Doucouré, Kravets, Deslandes, Mayi Kith – David (puis Joly 65′), Corboz, Rapp (puis Ouchene 65′) – Romanenko, Gomes, Bussy (puis Notel 79′)
D’un côté, l’ASJ Soyaux comptabilisait un succès à domicile lors de la J1. De l’autre, le Montpellier HSC qui à l’extérieur restait sur une contre-performance à Fleury (0-0). 4èmes au classement, les visiteuses visaient la victoire afin de mettre un maximum de pression sur les épaules des Girondines de Bordeaux avant leur déplacement à Lyon Dimanche.
Après quelques belle combinaisons entre Landeka et Banušić notamment (16′), le MHSC a trouvé la faille. En renarde des surfaces , Lena Petermann a ouvert le score d’une reprise de volée croisée dans le but vide après une frappe de Banušić contrée par M’Bassidje (0-1, 18′). Dix minutes après avoir inscrit son premier but de la saison, Petermann double la mise. Lors d’un contre plein axe, Banušić a servi entre deux défenseures Petermann à l’entrée de la surface. Cette dernière a placé un nouveau tir croisé du gauche que Romane Munich n’a pu que freiner sans pouvoir le stopper (0-2, 28′). Deux minutes plus tard, l’ASJ Soyaux a frôlé la correctionnelle mais un tacle de Saint-Georges a maintenu les espoirs des Charentaises. La mi-temps a été sifflée sur le score de 2 buts à 0 en faveur des Héraultaises.
À la pause, Sébastien Joseph a sorti la jeune joueuse prêtée par l’Olympique Lyonnais Danielle Roux, pour lancer Nina Stapelfeld (46′).
L’espoir n’a pas existé longtemps pour les Sojaldiciennes. Cinq minutes après la reprise, Marija Banušić leur a asséné le but du KO en profitant d’une remise en retrait de Petermann. Après avoir servi l’Allemande, la Suédoise a bénéficié de son service et a permis à Montpellier de creuser l’écart (0-3, 50′). Après le doublé de Petermann, celui de Banušić. À la 63ème, Nérilia Mondesir est décalée par Weerden. La Haïtienne a centré au second poteau pour Marija qui a repris d’une belle tête plongeante (0-4). La 72ème minute de jeu a été l’occasion pour Frédéric Mendy de faire souffler son internationale Élisa de Almeida, qui a disputé deux matchs pleins avec l’équipe de France ; ainsi que Lena Petermann sa double buteuse du jour. Maëlle Lakrar et Mary Fowler ont remplacé les deux titulaires. À 5 minutes du temps réglementaire, l’entrante Stapelfeld a profité du bon centre de Bourgouin pour sauver l’honneur et inscrire son tout premier but avec l’ASJ Soyaux (1-4). Une très maigre consolation pour Soyaux qui s’est incliné par trois buts d’écarts à domicile dans une rencontre où les locales n’ont presque jamais existé au tableau d’affichage.
🏟 Stade Camille Lebon (301 spectateurs)
⚽ Nina STAPELFELD 87′ (ASJS)
⚽⚽⚽⚽ Lena PETERMANN 18′ 28′, Marija BANUŠIĆ 50′ 64′ (MHSC)
👟 Laura BOURGOUIN 87′ (ASJS)
👟👟👟 Marija BANUŠIĆ 28′ Nérilia MONDESIR 64′, Lena PETERMANN 50′ (MHSC)
ASJS XI : Munich – Saint-Georges, Collin, Couturier, M’Bassidjé – Tandia©, Avant (puis Boudaud 68′), Roux (puis Stapelfeld 46′) – Bourgouin, Dumont, Cazeau (puis Austry 75′).
MHSC XI : Schmitz – Torrent©, de Almeida (puis Lakrar 72′), Dekker, Pankratz – Puntigam, Landeka (puis Léger 79′) – Mondesir, Banušić, Weerden – Petermann (puis Fowler 72′).
Si le GPSO Issy a commencé par une lourde défaite à domicile contre Le Havre (0-4), avant de faire légèrement mieux face à Dijon la semaine passée (défaite 3-1), Fleury reste sur un très bon début de saison avec un nul contre Montpellier (0-0), puis une victoire 3-1 contre Le Havre. Au moment où Issy rêve de lancer sa saison, Fleury veut faire le plein de points face aux promues.
Dans une partie qui s’annonçait engagée, les premières minutes, ponctuées par les arrêts de Pauline Moitrel, ont été longues pour les Isséennes ; mais aucune des deux équipes ne parvenait à faire la différence. Mais ça, c’était avant la 28ème minute. La précieuse recrue américaine (qui a participé aux 3 rencontres de cette nouvelle saison de D1 Arkema), Celeste Boureille tout juste arrivée en prêt en provenance du championnat de National Women’s Soccer League (NWSL) et plus précisément de la franchise des Portland Thorns, a d’abord bataillé pour obtenir le ballon. Elle a ensuite lancé Charlotte sur le côté droit. Celle-ci a ajusté un très bon centre pour Makanza qui a crucifié la gardienne adverse. Alors qu’elle entame sa deuxième saison sous le maillot rouge et noir, elle porte son total à 7 réalisations (dont 2 cette saison) en 18 rencontres de D1 Arkema avec le club parisien.
Après cette ouverture du score, le GPSO Issy n’a jamais pu revenir et signe donc une nouvelle défaite ; la 3ème en autant de rencontres pour son retour en D1. Le premier point sera vraisemblablement difficile à prendre.
Côté Fleury, pas de buts supplémentaires, mais cette courte victoire suffit. Les Floriacumoises n’ont toujours pas perdu et montent leur total de points à 7, de quoi commencer sereinement la saison. Le plus dur reste à venir cependant puisque le Fleury FC a déjà affronté les 2 promus.
🏟 Stade le Gallo (128 spectateurs)
⚽ Marina MAKANZA 28’ (FCF91)
👟 Charlotte FERNANDES 28’ (FCF91)
GPSO ISSY XI : Moitrel ; Barclais, Butel (c), Bayo, Debonne ; Kaabachi, Mills (Zemzem 83′) ; Boudaoud, Mondiri (Louis 46′), Teinturier ; Thomas (Mbakem Niaro 46′)
FCF91 XI : Philippe – Sandvej, Piga (puis Checker 65’), Sissoko, Fernandes – Haupais©, Boureille – Makanza (puis Dear 84’), Le Garrec, Grabowska (puis Diaz 62′) – Spetsmark.
Bon dernier après deux journées, l’En Avant Guingamp avait l’obligation de s’imposer à domicile dans cette rencontre contre le Dijon FCO. Classées 7èmes, les conquérantes Dijonnaises restaient sur une victoire convaincante contre le GPSO Issy (3-1).
Desire Oparanozie, de retour en terres armoricaines, a bien failli jouer un mauvais tour à ses anciennes co-équipières. Sur un centre au second poteau de Gordon, la Nigériane a repris le cuir d’une tête plongeante et a manqué le cadre de peu (13′). La réponse guingampaise est venue sur un corner où Mylène Chavas a éprouvé des difficultés à repousser le ballon. À la réception, Janette Yango, a tenté d’abuser de l’arbitre en simulant un contact. Emeline Rochebilière n’a pas été dupe et la milieu de terrain des rouges et noires a écopé d’un carton jaune (29′). Trois minutes plus tard, au tour de Frédéric Biancalani de recevoir un carton, de couleur rouge cette fois-ci, pour des propos à priori déplaisants. À la 34ème, une faute évidente sur Sana Daoudi qui semblait à l’intérieur de la surface de réparation a été oubliée ; la tension est montée d’un cran sur les bancs de touche. La mi-temps est intervenue après une minute de temps additionnel : 0-0.
L’EAG s’est mis à presser plus haut dans les premières minutes de la seconde mi-temps. Une décision tactique qui a offert une meilleure assise sur le match aux Bretonnes. Néanmoins sur un raid solitaire, Sh’nia Gordon lancée depuis sa partie de terrain, a éliminé 3 joueuses avant de trouver le petit filet extérieur (50′). À la 70ème, Gordon encore, a manqué une demi-volée qui aurait pu permettre l’ouverture du score. Cette dernière est arrivée finalement trois minutes plus tard par l’intermédiaire d’Oparanozie (0-1, 73′). En puissance, la Nigériane a faussé compagnie à Gevitz et Lukas fraîchement entrée, avant de tromper Durand. 6 minutes ont suffit au DFCO pour doubler la mise. Un centre de Barbance sur lequel Lukas a complètement manqué son dégagement a offert à Lavaud la balle du 2-0 (79′).
Un tirage de maillot sur Daoudi a offert un penalty pour l’EAG, transformé par Faustine Robert qui a inscrit son 2ème but en 3 rencontres (1-2, 89′).
Malgré quelques tentatives timides dans le temps additionnel, l’En Avant s’est incliné et reste figé à la dernière place. Dijon s’est offert un deuxième succès consécutif, de quoi aborder avec sérénité les prochaines échéances.
🏟 Stade de l’Akademi (156 spectateurs)
⚽ Faustine ROBERT [sp] 89′ (EAG)
⚽⚽ Desire OPARANOZIE 73′, Rose LAVAUD 79′ (DFCO)
👟 Rose LAVAUD 73′ (DFCO)
EAG XI : Durand© – Jezequel, Gevitz, Brock (puis Lukas 72′), Mansuy – Daoudi, Yango – Traoré (puis Fleury 71′), Le Mouël (puis Lahmari 70′), Robert – Cambot.
DFCO XI : Chavas – Goetsch, Cuynet©, Fercocq, Daughetee – Nakkach (puis Chaney 87′), Amani (puis Declercq 74′), Barbance, Lavaud (puis Stephen 82′), Gordon – Oparanozie.
Avec une victoire et une défaite chacune lors des deux premières journées, les deux équipes comptent le même nombre de points au moment de s’affronter (3). Et si sur le papier cette rencontre ne paraissait pas être l’affiche la plus alléchante, le spectacle a été au rendez-vous entre l’historique PFC (ancien Juvisy) et le promu Havrais !
La partie a démarré sur de très bonnes bases avec une première occasion parisienne dès la 5ème minute. Sur un long ballon de Butel, dévié par Thiney, Matéo réceptionne le cuir, mais envoie sa tentative dans le petit filet. Le PFC se montre également dangereux sur coup-franc (9’). Pourtant, c’est le HAC qui s’offre la plus belle occasion de la première période : après une main de Greboval dans la surface, l’arbitre montre le point de penalty (14’). La recrue chilienne Lara prend Honneger à contre-pied, mais voit sa tentative passer à droite de son poteau. Après cette occasion manquée, le PFC relance la machine et multiplie les tentatives, mais manque de précision (21’, 28’, 33’, 42’).
Dans un match malgré tout disputé, les Havraises profitent de chaque récupération pour aller de l’avant et tenter leur chance. À plusieurs reprises, le HAC pli, mais ne rompt pas. La relance devient cependant de plus en plus difficile. Alors que les Parisiennes resserrent l’étau et laissent de moins en moins d’espaces, les Ciel et Marine se concentre sur la tâche défensive. Alors que le PFC pousse, une excellente Constance Picaud (44’, 45’) permet à son équipe de rentrer au vestiaire sans but concédé.
Mais les promues reviennent plus remontées que jamais sur la pelouse et prennent le contrôle de la partie. Thorvaldsdottir, servie par Louis à deux reprises, bute sur une Honneger vigilante (50’) et manque le cadre (51’) mais le HAC est plus que dangereux à la reprise ! Plus vives, plus accrocheuses, les Havraises ont changé le cours du jeu et tentent également de loin, à l’image de leur capitaine Koui (57’). Sans solution, Soubeyrand fait entrer en jeu Evelyne Viens (56’), et cette dernière offre rapidement au PFC sa première occasion de la seconde mi-temps (59’). La remplaçante fait un bien fou à ses coéquipières et les Havraises se remettent alors à subir. Les occasions s’enchaînent (61’,78’, 84’) mais les maladresses aussi. Malchanceuses, les Parisiennes voient Louis effectuer un sauvetage devant sa ligne (64’) et le poteau repousser la tentative de Viens (75’). Thiney fait la différence, mais alors qu’elle peut finir en duel, trop altruiste, elle décide de glisser un ballon en retrait. Ses partenaires manquent de réactivité. Jean-François peut malgré tout reprendre, mais sa tentative frappe le poteau avant de se loger dans les gants de Picaud (85’). INCROYABLE !
En toute fin de match, Thorvaldsdottir qui avait déjà échoué plus tôt face à Honneger (68’) échoue à nouveau avant de récupérer le cuir, se recentrer et tenter une nouvelle fois sa chance pour loger le ballon au fond des filets (88’). Alors que le match semble plié, la réaction parisienne ne se fait pas attendre, sur un ballon lobé d’Anaïg Butel, Matéo signe un sublime contrôle et bat Picaud pour l’égalisation une minute après l’ouverture du score (89’). Le Havre se remobilise pour ne pas craquer défensivement (92’) ; le ballon va d’un camp à l’autre, mais le tableau d’affichage reste inchangé.
Après un match ouvert et disputé avec des temps forts de chaque côté, bien que le PFC ai globalement dominé, la rencontre se solde par un match nul synonyme de partage des points ; les deux équipent portent leur total à 4 points après 3 journées.
🏟 Stade Robert Bobin (153 spectateurs)
⚽ Berglind THORVALDSDOTTIR 88’ (HAC)
⚽ Clara MATEO 89’ (PFC)
👟 Anaïg BUTEL 89’ (PFC)
PFC XI : Honegger – Savin, Butel, Greboval, Soyer – Jean-François, Corboz, Thiney© – Laplacette (puis Sällström 83′), Sow (puis Viens 56′), Matéo.
HAC XI : Picaud – Sahraoui, Tresfiled, Kristjansdottir, Davis – Legrout, Koui© (puis Clark 74’), Lara – Thornton, Thorvaldsdóttir, Louis.
Après deux victoires sans encaisser le moindre but, l’OL aborde ce match sereinement même si elles savent Bordeaux redoutable dans les grands rendez-vous. Pour les Girondines, le bilan est le suivant: un nul malvenu à Reims et un nul arraché contre Paris. Elles sont donc toujours en quête de leur première victoire cette saison en D1 lorsqu’elles se présentent contre la meilleure opposition d’Europe.
Les Lyonnaises entament fort la rencontre quand Karchaoui puis Le Sommer se retrouvent en position de frappe dès la première minute. Elles tentent beaucoup mais sont trop imprécises et voient souvent leur dernier geste s’envoler du cadre. Bordeaux défend bien mais n’arrive pas à progresser sur le terrain. La première frappe bordelaise est lointaine, Sarr est contrée par Kumagai (20′). Les vagues lyonnaises se succèdent. Solidaires, les Girondines tiennent et Lyon essaie de passer sur les côtés pour déséquilibrer le bloc très bas bordelais en multipliant les centres. Preuve que Bordeaux n’y arrive pas, Lavogez se retrouve souvent aux abords de sa surface pour aider les siennes en défense. Moorhouse commet une nouvelle erreur de pied devant Parris (38′, après s’être trouée face à Le Sommer 14′) qui aurait pu être fatale. Même si les visiteuses prennent davantage le jeu à leur compte dans le dernier quart d’heure de la première période, elles concèdent l’ouverture du score juste avant la pause. Carpenter récompense la domination lyonnaise et son très bon match. D’une lourde frappe au premier poteau après avoir pénétré dans la surface, elle fait trembler les filets et inscrit son premier but cette saison (44′ 1-0).
Comme elles avaient débuté le match, les championnes d’Europe continuent de mettre la pression dans la surface de leurs adversaires. Majri se tente à la frappe (48′ 50′) et Delphine Cascarino continue ses centres incessants (54′). Bordeaux perd de nombreux ballons. Sur une récupération haute, ELS, devenue la meilleure buteuse sous le maillot bleu cette semaine, voit sa frappe détournée par Gilles prendre à contre-pied la portière aquitaine (57′ 2-0). L’OL enchaine les séquences de possession, le FCGB est acculé sur son but. Henry avait prévenu durant son interview à la mi-temps “il va falloir rester vigilantes parce que Bordeaux est une équipe de contre”. Et effectivement, Snoeijs récupère un ballon et envoie Sarr en profondeur. L’attaquante bordelaise prend Renard dans son contrôle orienté peu académique et trompe Bouhaddi, qui jusque-là vivait une rencontre très tranquille. Le suspens est relancé (73′ 2-1). Lyon ne réussit pas à tuer le match et redoute une remontée bordelaise mais la sortie de la capitaine Bilbault après un malaise va contraindre Bordeaux à terminer la rencontre en infériorité numérique. Le score en reste là.
Bordeaux, qui a des ambitions européennes cette saison, reste toujours en quête de sa première victoire. Elle surviendra peut-être la semaine prochaine avec la réception de l’EA Guingamp.
🏟 Groupama Training Center (330 spectateurs)
⚽⚽ Ellie CARPENTER 44′, Eugénie LE SOMMER 56′ (OL)
⚽ Ouleymata SARR 73′ (FCGB)
👟👟 Majri 44′, 56′ (OL)
👟 Katja SNOEIJS 73′ (FCGB)
OL XI: Bouhaddi – Carpenter, Buchanan, Renard ©, Karchaoui – Kumagai (puis Parris 35′), Henry (puis Malard 77′) – Cascarino (puis Taylor 64′), Marozsan, Majri – Le Sommer
FCGB XI: Moorhouse – Périsset, Gilles, Cascarino, Chatelin – Bilbault © (sortie sur blessure 80′), Jaurena (puis Karchouni 57′) – Snoeijs, Lavogez (puis Palis 71′), Sarr – Shaw (puis Garbino 57′)
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