Après un match compliqué cette semaine contre la Juventus en UWCL, les Lyonnaises devaient enchaîner en championnat pour mettre la pression sur le PSG. Elles se présentaient contre le GPSO Issy, sans Wendie Renard et Sakina Karchaoui ménagées. Avant-dernier du classement, Issy avait souvent coulé ces dernières semaines (14-0 vs PSG, 6-1 vs EAG).
Le festival offensif débute dès l’entame de match, lorsque d’une tranchante montée, Bacha délivre un centre à Majri, pour sa première passe décisive de la saison (9′). Puis, Nikita Parris entre en scène. En 6 minutes elle inscrit un triplé qui plonge définitivement Issy dans un cauchemar. Janice Cayman y va elle aussi de son but, son deuxième de la saison. Avant la pause, Parris inscrit son quatrième but personnel du match, d’un piqué. Son quadruplé la propulse sur la 3ème marche du podium des meilleures buteuses. Amel Majri soigne aussi ses statistiques, 3 buts qui doublent en un match son total de la première partie de saison, et une passe décisive, la troisième cette année. Après avoir inscrit 7 buts en une seule mi-temps, les Lyonnaises lèvent le pied en seconde période, et Issy resserre ses rangs pour ne s’incliner « que » 9-0. Delphine Cascarino, deuxième meilleure passeuse du championnat, fait trembler les filets pour la première fois cette saison, et conclut la prestation des Fenottes.
L’OL était bien trop fort pour qu’Issy puisse espérer rivaliser. Avant-dernières à la trêve hivernale, les joueuses de Yacine Guesmia essaieront de se remettre la tête à l’endroit en deuxième partie de saison.
🏟 Groupama Training Center (huis clos)
⚽⚽⚽⚽⚽⚽⚽⚽⚽ Amel MAJRI 9′ 42′ 52′ [sp], Nikita PARRIS 15′ 18′ 21′ 41′, Janice CAYMAN 30′, Delphine CASCARINO 73′ (OL)
👟👟👟👟👟👟👟 Selma BACHA 9′ 73′, Amel MAJRI 15′, Amandine HENRY 18′, Dzsenifer MAROZSAN 21′ 41′, Janice CAYMAN 42′ (OL)
OL XI : Bouhaddi© – Carpenter (puis Cascarino 46′), Buchanan, Kumagai, Bacha – Henry, Gunnarsdottir – Cayman, Marozsan (puis Malard 46′), Majri – Parris (puis Taylor 68′).
GPSO XI : Moitrel – Boudaoud, Butel©, Debonne, Barclais – Mills, Pantuso – Teinturier (puis Zemzem 80′), Kaabachi (puis Bayo 61′), Rabanne – Borgella (puis Mbakem Niaro 61′).
Pour cette dernière rencontre avant la trêve hivernale, objectif 3 points pour Soyaux qui rêvait de sortir de la zone rouge. De son côté, Fleury était déjà assuré de conserver sa 5ème très belle place, mais avec l’affrontement entre Bordeaux et Montpellier dans le même temps, les Floriacumoises pouvaient ambitionner la 4ème place en cas de victoire.
Alors que ce match s’annonçait plutôt déséquilibré sur le papier, il n’en fut rien sur la pelouse. Fleury a plus ou moins dominé, sans pour autant se démarquer. Les occasions floriacumoises ont été repoussées par le mur Siga Tandia (26’) ou ont frôlé de peu le cadre (40’) en première période. Les Soljadiciennes, elles, se sont contentées de bien défendre, sans réussir à vraiment se montrer dangereuses dans cette première mi-temps assez fermée.
Au retour du vestiaire, la donne a légèrement changé. Alors que Romane Munich a sorti l’arrêt qu’il fallait (70’), Kim Cazeau a alerté à plusieurs reprises le FC Fleury (50’, 89’). Et c’est à 5 minutes du terme, que la défense de Fleury a finalement failli céder. L’indispensable Nina Stapelfeldt (qui a participé à tous les matchs de cette phase aller) a, en effet, failli ouvrir le score, mais sa tentative a terminé sa course sur le poteau de Manon Heil (85’). La Suissesse a ainsi manqué de peu d’inscrire son deuxième but de la saison et d’offrir les 3 points à son équipe. Aucune des deux formations n’est sortie gagnante de ce duel, et le partage des points ne paraît pas illogique au vu de la rencontre. Fleury n’a donc pas profité de la victoire de Bordeaux pour dépasser Montpellier, et conserve ainsi sa 5ème place au classement, alors que Soyaux récupère un point important qui lui permet de se placer devant Issy au nombre de points. En 10ème position, les Soljadiciennes devront être solides lors de la phase retour pour ne pas retomber dans la zone rouge.
🏟 Stade Auguste Gentelet (huis clos)
FCF 91 XI : Heil – Fernandes, Sissoko, Piga, Sandvej – Grabowska, Boureille – Bigot, Le Garrec ©, Dafeur (puis Diaz 68′) – Chapelle (puis Eninger 90+1′).
ASJS XI : Munich – Surpris, Culver, Couturier, M’Bassidjé – Boudaud (puis Dumont 90+2′), Tandia ©, Benoit, Cazeau – Bourgouin – Stapelfeldt.
Au moment de terminer cette première partie de saison, Reims et Guingamp se tiennent à un point d’écart. Un match crucial donc, pour finir en beauté, s’éloigner des relégables et aborder au mieux la phase retour.
Cette rencontre, équilibrée, a vu l’En Avant Guingamp construire et tenter de produire du jeu, alors que le Stade de Reims a davantage procédé en se projetant rapidement sur les contres avec Bussy et Gomes notamment. Alors que la première occasion a été pour l’EAG sur une récupération haute, Cambot a glissé au moment de tirer, et c’est donc Phallon Tullis-Joyce qui a remporté ce duel (6’). Reims s’en est de son côté, remis à Melissa Gomes. Sur un corner, l’attaquante portugaise a enchaîné contrôle poitrine puis reprise, mais sa frappe est partie au-dessus des cages bretonnes (19’). Alors que les deux gardiennes ont insisté sur les relances courtes pour éviter les pertes de balle, cela fut plus difficile à l’approche de la surface adverse et les occasions se sont fait rares.
L’éclaircie est finalement apparue au retour des vestiaires lorsque Faustine Robert a jailli pour reprendre du pied gauche un centre de Louise Fleury (48’). Après cette ouverture du score le match a été plus brouillon, mais aussi beaucoup plus engagé. Alors que Magou Doucouré, dans le dur dans cette rencontre, avait écopé d’un carton jaune sur la première faute du match (11’) pour avoir séché Louise Fleury à retardement ; elle en a reçu un second, synonyme d’exclusion (60’). Réduites à 10, les Rémoises ont été impuissantes. Dans une fin de match hachée par les fautes, et avec une intensité qui s’est réduite au fil du temps ; les organismes, fatigués après une première partie de saison bien remplie, ont laissé apparaître des joueuses qui marchent. Les Guingampaises ont d’ailleurs failli profiter de cette fatigue collective dans les dernières minutes. Le centre fort de Fleury a manqué de justesse d’être repris par Peniguel (90’), alors que Le Mouël a obligé Phallon Tullis-Joyce à l’arrêt (92’).
L’EAG s’impose sur le fil, respire et termine cette première phase à la 7ème place. Reims se classe 9ème et devra prouver lors des matchs retour pour se maintenir en D1.
🏟 Stade Louis Blériot (huis clos)
⚽ Faustine ROBERT 48’ (EAG)
👟 Louise FLEURY 48’ (EAG)
📕 Magou DOUCOURÉ 60′ (SDR)
SDR XI : Tullis-Joyce© – Kerner, Deslandes, Awona, Doucouré – Van der Linden (puis David 57’), Rapp (puis Kravets 66’), Ouchène – Bussy, Herrera, Gomes (puis Philippe 73’).
EAG XI : Durand© – Jézéquel, Renard, Gevitz, Mansuy – Lahmari, Daoudi (puis Peniguel 57’) – Robert (puis Traoré 66’), Le Mouël, Fleury – Cambot.
Battu sèchement par un PSG plus fort la semaine précédente (4-1), le Paris FC (7ème, 12 pts) devait retrouver le chemin du succès contre Dijon (6ème, 13 pts) qui sortait d’un nul contre Reims (0-0). Le vainqueur de ce duel conserverait un espoir d’atteindre 3ème place qualificative pour le tour préliminaire de la Ligue des Championnes, alors que Bordeaux (3ème) affrontait Montpellier (4ème).
Mylène Chavas est mise à l’épreuve très tôt dans la rencontre. La portière effectue deux interventions dans les premières minutes avant d’encaisser l’ouverture du score par Evelyne Viens de la tête (1-0, 5′). Réaction immédiate du DFCO qui oblige Nnadozie à se détendre rapidement en direction du sol pour repousser la tentative de Gordon (6′). Rudement efficace, le PFC double la mise par Clara Matéo qui s’y reprend à deux fois pour faire le break sur un centre de Viens (2-0, 16′). Complètement aux abois, Dijon subit les offensives parisiennes (21′, 24′, 37′) et se trouve heureux de ne pas concéder de penalty sur une action litigieuse dans la surface (20′). Pourtant, à la 27ème, la réussite change de camp. Le tir de Khelifi est repoussé par le montant mais ce dernier, renvoie le cuir sur Nnadozie qui marque contre son camp (2-1, 27′).
Lancée en profondeur par Soyer, Viens part du milieu de terrain, élimine Goetsch à l’entrée de la surface, et enroule du gauche à 15 mètres (3-1, 56′). En dépit de ce nouveau break de retard, Dijon n’abandonne pas. Mylène Tarrieu, entrée en jeu à la 64ème minute, joue un une-deux avec Léa Khelifi, et ouvre son pied pour réduire la marque (3-2, 80′). Si Dijon y croit et fini fort, c’est bien Paris qui s’offre la dernière très grosse opportunité du match avec le tir de Sällström qui trouve l’extérieur du poteau (86′).
Le Paris FC a pris trois qui lui assurent de figurer dans la première partie du tableau à la trêve.
🏟 Stade Robert Bobin (huis clos)
⚽⚽⚽ Evelyne VIENS 5′ 56′, Clara MATEO 16′ (PFC)
⚽⚽ Chiamaka NNADOZIE [csc] 27′, Mylène TARRIEU 80′ (DFCO)
👟👟 Camille CATALA 5′, Julie SOYER 56′ (PFC)
👟 Léa KHELIFI 80′ (DFCO)
PFC XI : Nnadozie – Soyer, Butel, Riehl, Greboval (puis Savin 68′) – Thiney©, Corboz, Sow (puis Jean-François 78′) – Matéo, Catala (puis Sällström 61′), Viens.
DFCO XI : Chavas – Goetsch, Cuynet©, Fercocq, Daughetee – Nakkach (puis Tarrieu 64′), Declercq, Barbance (puis Lavaud 81′) – Amani (puis Barrier 72′), Khelifi, Gordon.
L’affiche du week-end opposait les Girondines de Bordeaux au Montpellier HSC. Un choc entre le 3ème (20 pts) et le 4ème (19 pts) très attendu, et déterminant pour la qualification à la Coupe d’Europe. Malgré tout l’enjeu, Estelle Cascarino n’était pas de la partie pour cause de suspension.
Huit minutes, c’est le temps qu’il faut à la meilleure buteuse Khadija Shaw, pour ouvrir le score. La Jamaïcaine profite de la perte de balle de Landeka et du service de Snoeijs, pour propulser le ballon dans la lucarne malgré l’angle fermé, et inscrire son 14ème but de la saison. La rencontre est très rythmée et le jeu, que rarement interrompu. Une première mi-temps plaisante que le MHSC termine mieux qu’il ne l’a commencé. Petermann se crée une opportunité mais son tir est contré (40′). À la pause, Bordeaux mène d’un but malgré une bonne réaction des Montpelliéraines.
Le festival de Katja Snoeijs lance le second acte. Après avoir éliminé Élisa De Almeida, la Hollandaise croise son tir et met le FCGB à l’abris (2-0, 57′). Frédéric Mendy lance alors Banušić (70′), Fowler (70′) et Engman (75′) dans le but d’inverser la tendance. Mais les Girondines ne lâchent rien malgré quelques situations cafouilleuses dans leur surface. Les dames de Pedro Martinez Losa s’imposent et s’affirment en tant que troisième meilleure équipe du championnat.
🏟 Stade Jean-Antoine Moueix (huis clos)
⚽⚽ Khadija SHAW 8′, Katja SNOEIJS 50′ (FCGB)
👟👟 Katja SNOEIJS 8′, Julie DUFOUR 50′ (FCGB)
FCGB XI : Moorhouse – Périsset, Thibaud, Gilles, Chatelin – Dufour (puis Cardia 83′), Jaurena, Bilbault©, Karchouni (puis Garbino 74′) – Snoeijs, Shaw (puis Lardez 90′).
MHSC XI : Perrault – Torrent©, De Almeida, Dekker, Pankratz – Landeka, Puntigam – Mondésir (puis Fowler 70′), Škorvánková (puis Banušić 70′), Weerden (puis Engman 75′) – Petermann.
Après le carton de l’OL contre Issy, le PSG se devait de l’emporter pour terminer champion à la mi-saison. Le promu havrais continuait son calendrier compliqué (déplacement à Paris après avoir joué Bordeaux, Montpellier et Lyon) et pourrait enchaîner une huitième déconvenue d’affilée en cas de défaite.
La tâche s’annonçait ardue pour le HAC. Essayer de se relancer contre le PSG n’était pas une mince affaire. Malheureusement, les joueuses de Thierry Uvenard ont coulé. Comme en réponse à l’OL, les Parisiennes ont marqué très tôt dans le match (9′). Katoto, dans un après-midi très fructueux a inscrit un quadruplé. Ces 4 buts supplémentaires portent le total de l’internationale française à 13 buts, une longueur derrière l’insatiable girondine Shaw. Sara Däbritz, délivreuse de la passe décisive pour le 2-0, aurait pu s’illustrer encore d’avantage. Bien en jambes, elle était dans tous les bons coups. Elle a beaucoup tenté, heurtant la barre transversale (12′) et frôlant le poteau (50′). Le HAC n’a pas réussi a se montrer offensivement, étouffé par le sérieux des Parisiennes qui ont assiégé les 40 derniers mètres havrais durant les 90 minutes. Sur une des seules sorties en contre du HAC, Endler avait bien anticipé (53′). Katoto buteuse décisive, mais aussi passeuse sur une merveille de une-deux plein axe avec Geyoro pour son deuxième but de la saison. Pour la première fois depuis 2009/2010, les Parisiennes terminent championnes d’automne. Un parcours presque sans faute (10 victoires et 1 match nul) leur a permis de se hisser en tête du classement, devant leur rival de toujours l’OL. Le HAC devra se ressaisir dans la seconde partie de saison s’il veut espérer continuer d’exister dans l’élite.
🏟 Stade Georges Lefèvre (huis clos)
⚽⚽⚽⚽⚽ Marie-Antoinette KATOTO 7′ 33′ 37′ 67′, Grace GEYORO 62′
👟👟👟👟👟 Sandy BALTIMORE 7′, Sara DABRITZ 33′, Ashley LAWRENCE 37′ 67′, Marie-Antoinette KATOTO 62′
PSG XI : Endler – Cook, Paredes©, Dudek (puis Simon 69′) – Lawrence, Formiga, Baltimore (puis Bachmann 82′) ; Geyoro, Däbritz (puis Nadim 69′) – Diani, Katoto.
HAC XI : Picaud – Sahraoui, Tresfield (puis Neal 82′), Tyryshkina, Davis, Lara – Thornton (puis Policarpo 75′), Legrout, Koui©, Louis (puis Pekel 69′) – Ewele.