FC Fleury 1-2 FCG Bordeaux
C’est sans pouvoir compter sur sa capitaine Charlotte Bilbault suspendue, sa pépite Maëlle Garbino et ses attaquantes Ouleymata Sarr et Khadija Shaw ; que le FC Girondins de Bordeaux (3ème, 32 points) allait affronter le FC Fleury (7ème, 22 points). FC Fleury lui aussi orphelin de sa capitaine Léa Le Garrec également suspendue, mais aussi de Julia Spetsmark et Michelle De Jongh (blessées). Toutes deux battues lors de la J16, les deux formations avaient à cœur de retrouver la voie du succès.
Snoeijs s’échappe et oblige Mainguy à une première parade (8′). Quatre minute après cette première alerte, Karchouni s’insère dans la surface côté droit et sert Jaurena en retrait qui s’applique pour ne laisser aucune chance à Mainguy. Son tir heurte le poteau avant de franchir la ligne (0-1, 12′). Sept minutes plus tard c’est sur un beau mouvement collectif que Bordeaux double la mise. À l’origine, un bon relais entre Chatelain et Cascarino qui permet ensuite à Snoeijs de trouver subtilement Karchouni pour le but du break (0-2, 19′).
Dans tous les bons coups, Snoeijs déborde et sert Cascarino dans l’axe qui arrive lancée mais bute sur Mainguy qui sort un arrêt digne d’une gardienne de volley (55′). Sur une main involontaire de Vanessa Gilles dans la surface, Charlène Laur désigne le point de penalty. Dominika Grabowska prend Anna Moorhouse à contre-pied et relance le match (1-2, 68′). Un but mérité pour Fleury qui propose de meilleures choses sur la seconde partie de la rencontre. Fraichement entrée, Ella Palis à qui Fleury laisse de l’espace aux 20 mètres prend sa chance mais le ballon passe légèrement au dessus du cadre (88′). À l’ultime minute du temps réglementaire, Moorhouse effectue une superbe claquette pour repousser le coup franc tendu de Grabowka (90′). Le score reste en faveur des visiteuses (1-2).
Bordeaux s’est imposé sans sa meilleure buteuse (Shaw), sa capitaine (Bilbault), et la joueuse du mois de Février (Garbino). Cette victoire démontre la profondeur d’effectif du groupe bordelais qui engrange trois points supplémentaires qui le rapproche encore un peu plus de l’Europe.
🏟 Stade Auguste Gentelet (huis clos)
⚽ Dominika GRABOWSKA 68′ (FCF91)
⚽⚽ Inès JAURENA 12′, Ghoutia KARCHOUNI 19′ (FCGB)
👟👟 Ghoutia KARCHOUNI 12′, Katja SNOEIJS 19′ (FCGB)
FCF XI : Mainguy – Fernandes©, Sissoko, Piga, Samin – Bigot (puis Dear 84′), Chabane, Eninger (puis Karlsen 65′), Grabowska – Chapelle (puis Chatelain 61′), Makanza.
FCGB XI : Moorhouse – Lardez, Gilles©, Thibaud, Chatelin – Jaurena – Périsset, Karchouni (puis Lavogez 79′), Dufour (puis Palis 86′), Cascarino (puis Cardia 90+2′) – Snoeijs.
Stade de Reims 2-1 Le Havre AC
Ne pas faire de faux-pas pour conserver son avance sur les équipes luttant pour le maintien. Telle était la mission du Stade de Reims pour cette réception du Havre qui avait tout d’un match piège. Dernières du classement et distancées par le premier non-relégable Soyaux de 5 points, les Havraises avaient tout à gagner à aborder le match en étant les plus libérées possible afin de peut-être décrocher leur deuxième victoire de la saison.
Un peu de maladresse en début de match coté rémois (relance manquée 2′, volée ratée de Gomes 3′) ; mais côté havrais, ce n’est guère mieux (reprise nettement au dessus 11′, ballon trop profond 13′). Le Havre multiplie les fautes : Maoulida (17′) et Hauksdóttir (29′) reçoivent un carton jaune, et Reims obtient deux coups-francs coups sur coups aux abords de la surface (21′). La multitude d’interventions de Picaud (3′, 16′, 19′, 23′, 26′, 27′), est annonciatrice de l’ouverture du score. Car en effet, le verrou du HAC saute une fois la demi-heure de jeu passée. Sur un contre, Melissa Herrera trouve Sonia Ouchene en profondeur plein axe, cette dernière frappe en première intention et trompe cette-fois Picaud qui ne peut rien (1-0, 33′). 4ème but de la saison pour Ouchene, et 2ème passe décisive pour Herrera. L’ouverture du score réveille les visiteuses qui commencent à se montrer dangereuses. Par deux fois Le Havre espère bénéficier d’un penalty (Davis bousculée 35′, main rémoise 38′) cependant Alexandra Collin, l’arbitre de la rencontre ne siffle pas. La physionomie du match change et c’est désormais au tour de Tullis-Joyce d’intervenir à plusieurs reprises pour préserver son but (35′, 37′, 39′). Là encore, l’attaque finit par l’emporter et Le Havre égalise par Clark qui bénéficie d’une belle offrande de Davis (41′). Sans un sauvetage sur la ligne, Reims aurait pu reprendre l’avantage juste avant la pause (45+2′).
La victoire se dessine pour le Stade de Reims à la 74ème minute lorsque le centre-tir de Melissa Herrera entre dans le but de Picaud (2-1). Pourtant jusqu’au bout Le Havre n’abdique pas. Les dernières minutes de la rencontre sont complètement décousues. Les occasions de mettre le but du KO ou de l’égalisation se succèdent sans jamais finir au fond. Reims s’impose non sans difficulté contre des Havraises qui peuvent sortir du terrain la tête haute.
Bien que mathématiquement le maintien ne soit pas encore officiellement assuré pour Reims, cette victoire leur garantit une fin de saison sans inquiétude. Pour Le Havre, le retour en D2 semble désormais inévitable.
🏟 Stade Louis Blériot (huis clos)
⚽⚽ Sonia OUCHENE 33′, Melissa HERRERA 74′ (SDR)
⚽ Ashley CLARK 41′ (HAC)
👟👟 Melissa HERRERA 33′, Magou DOUCOURE 74′ (SDR)
👟 Deja DAVIS 41′ (HAC)
SDR XI : Tullis-Joyce© – Mayi Kith, Deslandes, Awona, Doucouré – Rapp (puis Joly 62′), Corboz (puis Bussy 71′), Ouchene – Philippe, Herrera, Gomes (puis van der Linden 90+4′).
HAC XI : Picaud – Lara, Kristjansdóttir©, Maoulida, Sahraoui – Hauksdóttir, Clark, Koui (puis Legrout 77′) – Davis (puis Sangaré 82′), Ndolo Ewele (puis Louis 59′), Thorvaldsdóttir.
ASJ Soyaux 0-0 EA Guingamp
Guingamp, 6ème, se déplaçait à Soyaux, 10ème. Les locales, en berne au dessus de la zone rouge, devaient obtenir un résultat pour faire un pas vers le maintien. L’EAG, dans le haut de tableau, se battait pour la 4ème place.
La première occasion est pour les visiteuses. Bien servie par Faustine Robert, Cambot ne peut conclure et trouve Munich sur sa route, avant que Rachel Avant dégage le ballon pour éteindre l’incendie (6′). Solides derrière, les Bleues et Blanches se créent des situations, grâce à une Anaïs Dumont très en jambe qui combine bien dans le trio d’attaque qu’elle forme avec Kim Cazeau et Michèle Akaba (24′, 37′). À la pause, le score est nul est vierge.
Guingamp revient bien et se créé de nouveau la première occasion (reprise déviée, 64′). Une longue altercation interrompt le jeu et trois joueuses sont averties (Cambot, Fleury et Avant, 67′). Le match est équilibré et surtout disputé, en témoignent les 8 cartons jaunes sortis par l’arbitre durant la rencontre. Mais aucune des deux équipes n’arrive à créer un véritable danger dans la surface adverse et les filets ne tremblent pas.
Les adversaires du jour se quittent dos à dos. Guingamp profite de la défaite de Montpellier pour gravir une place avant la réception de l’ogre lyonnais, tandis que Soyaux prend une petite longueur d’avance sur Issy, qui n’a pas joué ce week-end.
🏟 Stade Léo Lagrange (huis clos)
ASJ XI : Munich – Avant, Tandia©, Collin, Perea (puis Boudaud 90′) – Couturier, Gadea, Dumont – Benoit (puis Grégoire 80′) – Akaba (puis Stapelfeldt 70′), Cazeau.
EAG XI : Durand© – Mansuy, Renard, Brock, Jézéquel – Ngock Yango (puis Le Mouël 55′), Daoudi – Robert, Lahmari (puis Peniguel 70′), Fleury – Cambot (puis Traoré 82′).
Montpellier HSC 0-3 Paris SG
Dans le ventre mou du classement et complètement largué dans la course à l’Europe, le MHSC avait là l’occasion rêvée de frapper un grand coup et redorer un peu sa saison (1 seule victoire lors des 6 dernières rencontres). Pour le Paris Saint-Germain, l’objectif était différent : conserver son petit point d’avance sur l’OL ; ce qui passait inévitablement par une victoire, trois jours seulement après le quart de finale aller de la Ligue Des Championnes disputé contre les Fenottes.
Dès le début de match, Montpellier se met en difficulté par de mauvaises relances (2′, 3′). Le MHSC répond tout de même à la domination parisienne par de vives projections vers l’avant mais Weerden est signalée hors jeu à 3 reprises dans les 11 premières minutes. Sur un centre précis de Nadim, Huitema reprend le cuir de la tête mais cette dernière manque de puissance (18′). Cinq minutes plus tard, la domination parisienne se concrétise par une frappe croisée du gauche de Nadim sur une passe de Geyoro (1-0, 23′). Landeka se crée une situation en remportant un duel face à Däbritz et en enchainant une frappe fouettée de l’extérieur du pied qui finit hors cadre (31′). Juste avant la pause, un ballon bien travaillé par Däbritz trouve la tête de Cook sur un coup-franc mais Schmitz s’empare du cuir sur la déviation de la défenseure parisienne (44′). Paris redémarre fort en seconde période, Schmitz est contrainte de réaliser deux claquettes pour écarter le danger (Paredes 52′, Nadim 58′). Très en retard au moment de vouloir dégager le ballon, Dekker frappe dans la jambe de Dudek. La scène se passe dans la surface de réparation mais Savina Elbour ne donne pas de penalty au PSG de manière très incompréhensible. Finalement, Paris double la mise sur un corner tiré par Sara Däbritz et repris par la capitaine Irene Paredes de la tête (0-2, 59′). À nouveau sur corner, le PSG creuse l’écart suite à un gros cafouillage qui profite à Paredes qui s’offre un doublé grâce à une puissante frappe du gauche sous la barre (0-3, 64′). À l’abris, Paris gère sa fin de match ce qui permet à Olivier Echouafni de gérer le temps de jeu de ses joueuses et d’offrir un peu plus de cinq minutes de jeu à la jeune Laurina Frazer en fin de match.
Malgré une équipe remaniée, le PSG a surclassé le MHSC et a conservé la tête du championnat. Plus les mois passent et moins Montpellier fait office de tête d’affiche de ce championnat. Le club du très regretté Loulou Nicollin, est-il définitivement en train de rentrer dans le rang ?
🏟 Stade Bernard Gasset (huis clos)
⚽⚽⚽ Nadia NADIM 23′, Irene PAREDES 59′ 64′ (PSG)
👟👟 Grace GEYORO 23′, Sara DÄBRITZ 59′ (PSG)
MHSC XI : Schmitz – Pankratz, Dekker, deAlmeida, Lakrar – Puntigam, Landeka, Torrent©, Škorvánková (Belloumou 86′) – Weerden (puis Mondesir 68′), Fowler.
PSG XI : Endler – Morroni (puis Lawrence 78′), Paredes©, Dudek, Cook – Däbritz, Geyoro (puis Frazer 85′) – Bachmann (puis Katoto 71′), Nadim, Huitema – Bruun.
Dijon FCO 0-3 Olympique Lyonnais
Entre deux matchs de Ligue des Championnes contre le PSG, l’OL se déplaçait à Dijon, 4ème meilleure équipe à domicile malgré une 8ème place au classement général. Pour continuer à mettre la pression sur Paris, en tête, Lyon se devait de faire un bon résultats.
Le match démarre sur un petit rythme. L’OL a la possession mais se créé peu de situations. Le bloc dijonnais est compact. Delphine Cascarino réclame une main dans la surface sur la première frappe de la rencontre (13′), mais elle n’est pas entendue. Ensuite, Chavas repousse l’échéance. D’abord elle couvre bien son poteau pour sortir une frappe en bout de course de Cascarino après un raid dans la surface (14′), ensuite elle sort un arrêt réflexe sur la tête de Macario à bout portant (19′), puis elle est autrice d’une belle parade sur la tête d’Eugénie Le Sommer (20′). Entre temps, Gordon trouve le poteau sur une des rares sorties dijonnaises mais elle est signalée hors-jeu (19′). L’OL concrétise sa domination sur coup-franc. Marozsán centre au second poteau et Oparanozie remet malencontreusement le ballon dans l’axe. Kumagai n’a plus qu’à pousser le cuir dans les filets pour ouvrir le score pour son 4ème but de la saison (24′, 0-1). Le DFCO essaye de trouver la solution en profondeur mais les tentatives sont imprécises, Oparanozie est bousculée (32′) et Gordon rate le cadre sur son piqué (44′). Wendie Renard manque la balle de break sur penalty (41′, hors-cadre), provoqué par ELS touchée par Daughetee au moment de la frappe après une série de jongles. L’avance des Fenottes à la pause est courte mais précieuse.
Au retour des vestiaires, les Dijonaises montrent de bonnes intentions. Lancée en profondeur par Khelifi, Gordon, excentrée, tente la frappe mais Bouhaddi se couche bien (50′). En suivant, le DFCO se procure une contre-attaque collective mais Oparanozie, trouvée dos au but aux 5m, ne peut reprendre (53′). Première titularisation en championnat et premier but pour Macario. L’internationale américaine broie les espoirs d’égalisation des locales, d’un puissant plat du pied en lucarne après un beau une-deux entre Cascarino et Marozsán (54′, 0-2). L’allemande aurait pu inscrire le but du week-end lorsqu’elle tente le lobe du milieu de terrain mais le rebond propulse le ballon juste au dessus de la transversale de Chavas (64′). Les Bourguignonnes n’abdiquent pas, Khelifi décale intelligemment sur Gordon qui voit sa frappe terminer dans le petit filet extérieur (69′). Malard conclut la victoire des siennes par son premier but en D1 cette saison et avec l’OL, elle qui en avait déjà inscrit 3 en UWCL (79′, 0-3). Pour sa toute première apparition en professionnel, Inès Benyahia trouve le poteau dans les ultimes secondes mais le score reste inchangé (90′).
L’OL s’impose à l’extérieur et continue sa poursuite du PSG. Dijon ira au Havre la semaine prochaine pour peut-être retrouver la victoire.
🏟 Stade des Poussots (huis clos)
⚽⚽⚽ Saki KUMAGAI 24′, Catarina MACARIO 54′, Melvine MALARD 79′ (OL)
👟👟 Dszenifer MAROZSÁN 54′, Eugénie LE SOMMER 79′ (OL)
DFCO XI : Chavas – Goetsch, Girardot, Carage, Carage, Daughetee (puis Bonet 46′) – Gordon, Stephen, Nakkach, Khelifi, Barbance (puis Lavaud 87′) – Oparanozie© (puis Barrier 74′).
OL XI : Bouhaddi – Cayman, Kumagai, Renard© , Karchaoui (puis Carpenter 60′) – Le Sommer (puis Benyahia 80′), Egurrola, Marozsán – Cascarino (puis Henry 66′), Macário, Malard.
GPSO Issy – Paris FC
(Reporté)


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