Après un mois intense, la Coupe Du Monde a pris fin dimanche dernier. Suite à quelques jours de réflexion, de re-visionnage et de discussions animées, la rédaction de PiedsCarrés-Féminin a désigné les personnes ayant fortement contribué à l’illumination de ce mondial.
Parmi les 552 joueuses appelées à disputer la phase finale de la Coupe Du Monde 2019 en France, quelles sont celles ayant excellé au point de figurer dans notre World Cup XI ?
FORMATION 4-3-3
- La gardienne – Hedvig Lindahl (Suède)
Nommée meilleure gardienne de la compétition par notre rédac’ il est logique de la retrouver dans notre onze type de la Coupe du Monde. Souvent mise à contribution dans une équipe suédoise qui a pour habitude de subir, Lindahl a répondu présente et a joué un grand rôle dans l’obtention de la 3ème place de son pays. Tout ça à 36 ans, s’il vous plaît.
- Les défenseures centrales – Abby Dahlkemper (USA) & Wendie Renard (France)
Abby Dahlkemper, pilier de la défense de Jill Ellis a décroché le titre de Championne du Monde en étant la joueuse de champ américaine la plus utilisée lors de ce mondial. Elle a pallié les errances de sa partenaire d’axe Becky Sauerbrunn nettement en dessous. Associée à elle, Wendie Renard meilleure buteuse française avec 4 buts (non le csc n’est pas compté Corinne !) mais également sixième meilleure buteuse de ce mondial. Encore une performance pour cette dame qui évolue au poste de défenseure centrale. Elle aurait pu être l’héroïne de cette Coupe Du Monde des Bleues si elles étaient parvenues à capitaliser son but décisif contre les États-Unis dans les dernières minutes du quart de finale. On compte seulement 7 buts encaissés à elles deux en 12 rencontres.
- Les latérales – Crystal Dunn (USA) & Desiree van Lunteren (Pays-Bas)
Dunn est notre meilleure joueuse défensive de la Coupe Du Monde, elle fait partie des 4 joueuses ayant obtenu les votes de toute notre rédaction. Ses prestations de grandes qualités lui ont permis de faire la loi sur son couloir sans jamais céder le moindre terrain à qui que ce soit. Parris, Diani, Beerensteyn et van de Sanden sont à la fois témoins et victimes de l’immense talent de Crystal Dunn pourtant ailière de formation. De l’autre côté, c’est Desiree van Lunteren qui a eu nos faveurs. Van Lunteren a réalisé un grand tournoi, et a anéanti tous les désirs suédois d’accès à une finale en bloquant complètement Hurtig et Rubensson lors de la demie. Nous l’avions d’ailleurs désignée parmi les tops de la rencontre Pays-Bas/Suède. Lors de finale, elle est parvenue à contenir Megan Rapinoe dans le jeu, mais a été forcée de la voir scorer sur penalty. La défenseure de Fribourg s’est faite remarquer positivement durant ce mondial et termine la compétition avec une passe décisive à son actif.
- Le trio du milieu – Amandine Henry (France), Sara Däbritz (Allemagne), Rose Lavelle (USA)
Une bosseuse aux qualités techniques non-négligeables et deux artistes pas allergiques à l’effort. Autrement dit, le milieu parfait qui combine technique, explosivité, jeunesse, expérience, endurance, détermination et puissance physique. La capitaine des Bleues a été la meilleure française sur le tournoi, et la meilleure dans son registre à nos yeux. En plus de ses qualités physiques et de son volume de jeu, on retiendra évidemment son bijou contre la Corée du Sud lors du match d’ouverture, et son but salvateur dans les prolongations contre le Brésil en huitièmes de finale. À ses côtés, de la technique. Beaucoup de technique. Sara Däbritz (3 buts, 1 passe décisive) que nous sommes impatients de voir débuter sous le maillot parisien prend place à gauche d’Amandine dans un rôle de relayeuse. L’équivalence de l’autre côté est gérée par Rose Lavelle (3 buts, dont un en finale), autre joueuse ayant été choisie par toute la rédac’ pour figurer dans le onze type.
- Les ailières – Sofia Jakobsson (Suède) & Megan Rapinoe (USA)
La suédoise a été précieuse pour sa nation sur la phase à élimination directe. Son but égalisateur contre l’Allemagne en quarts à été très important pour la suite du parcours des Suédoises. Jakobsson a également bien choisi son moment pour inscrire son second but dans le tournoi : Lors du match pour la troisième place contre l’Angleterre. Être décisive dans les matchs importants c’est exactement ce qu’on demande à des joueuses confirmées comme Sofia qui compte désormais 29 années au compteur. Comment ne pas citer Rapinoe lorsqu’il est question d’être décisive ? 6 buts (en 5 matchs), meilleure buteuse de la compétition, meilleure joueuse offensive de la compétition, double buteuse contre l’Espagne en huitièmes, buteuse en quarts contre la France, buteuse en finale… Doit-on encore vous convaincre que cette place dans ce 11 lui revenait de droit ? Aucun membre de la rédaction n’a composé de 11 sans l’intégrer. Elle a fait l’unanimité.
- L’attaquante – Ellen White (Angleterre)
Un total de 6 buts inscrits qui auraient pu être porté à 8 si la VAR n’en avait pas annulé deux pour des histoires de centimètres. Ellen White a marqué, encore et encore. Elle est la seule joueuse à avoir marqué en huitièmes, en quarts et en demies. Autrement dit, elle a su exprimer tout son talent et toute son adresse lors de tous les matchs couperets (Coucou Eugénie !). Elle a également marqué dans le match de la troisième place perdu par les Anglaises face aux suédoises. La nouvelle buteuses de Manchester City va débarquer chez les Sky Blues avec le plein de confiance et ça risque de faire mal outre-Manche.
- Le Banc – Sari van Veenendaal (Pays-Bas), Maren Mjelde (Norvège), Giulia Gwinn (Allemagne), Samantha Mewis (USA), Sherida Spitse (Pays-Bas), Kadidiatou Diani (France), Alex Morgan (USA)
Notre banc des remplaçantes est composé d’une gardienne qui aurait pu figurer en tant que titulaire. Mais également du pilier de la défense norvégienne, de la meilleure espoir, des deux meilleures passeuses, de la plus virevoltante des Bleues et enfin de la plus celle qui en a agacé plus d’un(e) devant son écran mais qui a été d’une importance extrême pour les championnes du monde.