Au Parc des Princes, le PSG a fait déjouer l’ogre lyonnais et s’empare de la première place du classement de D1 Arkema au coup d’envoi de cette 9ème journée. Un but de Marie-Antoinette Katoto a permis à des Parisiennes agressives et bien en place de s’imposer contre un OL bousculé (1-0).
TOPS
⭐️⭐️⭐️ Perle MORRONI (PSG)
Perle Morroni a survolé la rencontre. Elle était partout ! L’illustration est prenante en fin de match (81′) lorsqu’elle est à la remontée de balle à droite puis qu’elle accélère pour défendre sur Carpenter partie en contre-attaque de l’autre côté. La française évite d’abord la douche froide en taclant vers son but devant Eugénie Le Sommer (3′). Derrière, elle a enchainé les bonnes récupérations de balles (18′) aux projections rapides vers l’avant (24′). Sa passe latérale bien sentie entre les deux défenseuses lyonnaises pour servir Diani en contre est magnifique (44′). D’une justesse cuisante, toutes ses interventions défensives étaient bien exécutées et primordiales. D’abord son interception sur une passe en profondeur vers Carpenter (48′), ensuite sa sortie autoritaire sur Parris qui partait en contre-attaque en supériorité numérique (60′), puis son accélération vers l’arrière pour tacler Delphine Cascarino (69′). Elle aurait difficilement pu livrer une prestation plus complète, figure du dispositif tactique payant et du pressing agressif.
Ce que l’on retient : Tout simplement une master class.
⭐️⭐️ Marie-Antoinette KATOTO (PSG)
Unique buteuse, c’est son nom que l’on retiendra. Alignée à la défense, elle appelle Diani sur le côté, se défait de la sortie de Bouhaddi et place une douce frappe croisée pour faire trembler les filets (11′ 1-0). En dehors de son but, ses mouvements étaient souvent bons. Elle aurait pu doubler la marque quand elle manque de peu le centre de sa coéquipière en Bleue (26′). En pleine confiance, elle tente même un retourné acrobatique, qu’elle ne cadre pas (41′). Souvent recherchée par ses partenaires, elle a mis à mal la défense lyonnaise d’ordinaire infaillible. Après un bon dribble et une feinte de corps qui fait plonger son vis-à-vis, elle subit une grossière faute de Wendie Renard qui la contraint à sortir prématurément (72′).
Ce que l’on retient : Décisive. Son deuxième but victorieux face à l’OL.
⭐️ Irene PAREDES (PSG)
Dès l’entame de match, elle remporte son premier duel de la tête et donne le ton (1′). La capitaine parisienne, bien entourée, a fait ce qu’il fallait au bon moment pour ne laisser passer aucune frayeur. Rares étaient les offensives lyonnaises en première période mais Paredes s’est imposée, à l’image de son tacle pour couper le une-deux entre Majri et Karchaoui à l’entrée de la surface (30′). Concentrée, elle empêche Marozsan de s’exprimer (49′) puis couvre bien Lawrence (66′). Présente aussi dans les airs, elle ne laisse que des miettes à ses adversaires. Jusqu’au bout, elle tacle proprement Malard dans sa surface (86′) et ne laisse aucun espace à Gunnarsdottir (90+1′). Une prestation défensive rassurante et aboutie, en capitaine exemplaire.
Ce que l’on retient : Efficace et solide. A l’image de la prestation défensive du PSG.
FLOPS
😡😡😡 La charnière centrale : BUCHANAN – RENARD (OL)
Bousculées dans leur confort habituel, les souvent irréprochables défenseuses lyonnaises étaient méconnaissables. Fautive sur le but (11′), Buchanan a semblée perdue, enchainant positionnements approximatifs et mauvaises interventions (20′, 21′, 22′). Contre-performance à oublier, son dégagement de dépit (39′) et sa passe directement en touche (67′) parlent d’elles-mêmes. A ses côtés, sa capitaine n’a pas fait mieux, tout comme sa gardienne derrière elle. En difficulté également et peu rassurante, Wendie Renard était en dessous de son standing habituel. Dépassée par Katoto, elle commet un vilain geste qui blesse sa coéquipière en sélection (71′). La carton jaune orangé dont elle écope symbolise son match, frustrant. Elle est replacée plus haute pour tenter d’aller chercher l’égalisation (80′), en vain.
Ce que l’on retient : « C’est le néant. On a rien fait. Il y a plein de choses à corriger ». W.Renard.
😡😡 Dzsenifer MAROZSAN (OL)
Méconnaissable. La meneuse de jeu de l’OL a tout manqué. Effacée dans un premier temps, elle est ensuite hésitante quand elle sert dans son dos Eugénie Le Sommer (27′). Perdant le peu de ballons qu’elle avait, gâchant le peu d’occasions qu’elle se créait, elle représente les nombreuses erreurs techniques des Lyonnaises dans cette rencontre. Trop lente (49′) et imprécise (78′), l’internationale allemande n’a pas su peser sur la défense et distribuer le jeu lyonnais trop poussif, quand on note la première bonne séquence de passes des Championnes d’Europe juste avant la pause (44′).
Ce que l’on retient : Des pertes de balles trop nombreuses.
😡 Saki KUMAGAI (OL)
Mangée au milieu de terrain par l’impact parisien, gênée par le pressing adverse, fantomatique dans le peu de jeu proposé par les siennes, Saki Kumagai n’a pas brillé, même si son homologue Henry n’est pas non plus sortie du lot. L’internationale japonaise est même l’illustration du manque de présence lyonnais au duel. Eliminée trop facilement par Diani sur le but (11′) elle a participé au sombrage de l’OL dans cette rencontre. Son cauchemar ne se termine pas avant le coup de sifflet final. Elle doit sortir à la 82ème minute mais laisse sa place à Cascarino prise de crampe.
Ce que l’on retient : Un match à oublier où l’on oubliait qu’elle jouait le match.
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