Après avoir été le dauphin de l’Olympique Lyonnais à 8 reprises sur les 10 dernières saisons, 2021 est enfin l’année de la consécration pour le Paris Saint-Germain. Un titre historique pour le club dont la section féminine existe depuis 1971. Le Paris SG inscrit pour la première fois son nom parmi les vainqueurs du championnat de France. Devenu entièrement professionnel en 2012 après l’arrivée à la tête du club du groupe QSI (Qatar Sports Investments), il s’agit du troisième titre majeur du PSG après le Challenge de France (ancêtre de la Coupe de France) en 2010 et la Coupe de France en 2018.
Sacré lors de l’ultime journée contre Dijon (victoire 3-0), Paris a mis le point d’exclamation à une saison très réussie.
Invincibles
Le PSG glane son titre de champion sans avoir connu la moindre défaite. Il fallait au moins ça pour mettre fin à la série de 14 titres consécutifs de l’OL qui a terminé avec une toute petite longueur de retard. Bilan : 19 victoires, 2 matchs nuls (OL, FCGB), 0 défaite.
Une progression indéniable
Ce qui frappe lorsqu’on voit le PSG version 2020/2021, c’est la différence de maturité avec le PSG de la saison précédente. Le groupe a dans l’ensemble mieux géré les matchs couperets, en jouant avec assurance sur la totalité des rencontres. L’Olympique Lyonnais en a fait les frais à deux reprises (une défaite et un nul pour les Fenottes contre les Parisiennes). Le staff y est pour beaucoup. La modestie affichée par l’entraîneur Olivier Echouafni et son adjoint Bernard Mendy après la rencontre d’hier est louable. Mais le succès leur revient autant qu’à leurs joueuses. Ils ont su travailler dans la continuité avec ce groupe en apprenant de leurs erreurs du passé, et en s’appuyant sur ces échecs pour permettre à l’effectif de franchir un cap.
Collectivement plus fort
C’est simple, Paris est leader partout. Meilleure différence de buts (+79). Meilleure attaque (83 buts inscrits). Meilleure défense (4 buts encaissés). Une domination incontestable qui permet de se rendre compte que finalement c’est bien plus qu’un point qu’il a manqué à Lyon cette saison.
Individuellement plus décisives
Les trophées UNFP ont mis en lumières la domination des joueuses du PSG cette saison. Endler (gardienne UNFP de l’année), Baltimore (8 buts 12 passes, espoir UNFP de l’année), Katoto (21 buts), Diani (13 buts, 9 passes, joueuse UNFP de la saison), Geyoro, Paredes, Dudek, Däbritz… Toutes ont proposé un très haut niveau de jeu individuel.
Reconnaissance nationale
Jean-Michel Aulas, Sonia Bompastor, Amandine Henry, Eugénie Le Sommer… C’est toute l’institution de l’Olympique Lyonnais qui a reconnu la supériorité du PSG cette saison. Sportivement, les personnalités de l’OL ont félicité les Parisiennes, parlant à l’unanimité de titre mérité.